Lauren Rotenberg, The prospects of Freed Time Pierre Huyghe and L'association des Temps Libérés
- art comme (espace) temps libéré de la productivité
«pour dvpt de tps improductif»
«pour une société sans travail»
- sortir d’un rapport à la production efficace et rationnelle (ex pour House or Home), de processus linéaire
- tps propice à l’autocontruction
- présent ouvert ?
- temps liébérés comme concept utopique impossible mais qui permet de questionner ce qui ne peut pas être
Paul Lafargue, Droit à la paresse
Frederic Lordon, Capitalisme, désir et servitude
- Désir et désir maître, enrolement
- Servitude passionnelle (ho dépendant de ses affects)
- Chaîne de dépendance et rapports de dominations secondaires (hierarchie)
- identité sociale de consommateurs seulement et plus forte que celle de salarié (éviction du droit social pour le droit à la concurence) p.50
- L’angle alpha (ou désir propre) qui tend à être réduit à 0 par le système néo-libéral. Alignement des désirs sur le désir maître. Voir même rapport actif, puissance enrolant d’autres puissances. p54 Employé vu comme extension du patron, plus d’altérité, absorption p57
- Liquidité et réversibilité, rupture de la norme pour norme amoralisée
- Affects tristes + affects joyeux extrinsèques + affects joyeux intrinsèques (réalisation de soi dans et par le travail)
- Absence de consentement car absence de liberté car détermination, ref à Spinoza p81
Kazimir Malevitch, La paresse comme vérité effective de l'homme
"L'argent n'est rien d'autre qu'un petit morceau de paresse" p15
Michel de Certeau, L'invention du quotidien Tome 1
- La perruque ; "le travailleur soustrait à l'usine du tps (+récupération de restes) en vue d'un travail libre, créatif et sans profit" p45 / tactiques populaires de détournement
- art de l'entre deux, rester dans le cadre tout en y créant un décalage. "il se crée une espace de jeu pour des manières d'utiliser l'ordre contraignant"p51
- utilisation des failles dans la surveillance du pouvoir, braconnage, ruse.
Eloge de l'oisiveté, Bertrand Russel
Aaron Schuster, Notes on Laziness
Chantal Mouffe, Agonistique, Penser politiquement le monde
La société est imprégnée de contingence et tout ordre est de nature hégémonique; autrement dit, il est toujours l'expression de rapports de pouvoirs. Dans le domaine politique, cela signifie qu'il faut renoncer à la recherche d'un consensus sans exclusion et à l'espoir d'une société parfaitement réconciliée et harmonieuse. Par conséquent, l'idéal de l'émancipation ne peut être formulé en termes de réalisation d'une forme de "communisme". p.15
Jacques Rancière, Le spectateur émancipé
Corinne Maier, Bonjour Paresse
Revue de l'Internationale Situationniste
Michel Foucault, Histoire de la sexualité
biopouvoir
"Ironie de ce dispositif: il nous faut croire qu'il y va de notre "libération"."
p.211
Simone Weil, La condition ouvrière
Alain Badiou
Frederich Nietzsche
Bob Black, The Abolition of Work
The Right to Useful Unemployment by Ivan Illich
Harmut Rosa, Accélération. Une critique sociale du temps
Judith Butler, Gender trouble
Foucault points out that juridical systems of power produce the subjects they subsequently come to represent.
(Michel Foucault, Histoire de la sexualité, La volonté de savoir, 1978, Gallimard, Paris)
p.2
Vita Activa - Hannah Arendt
chapitre 3: Le travail
- la difference entre travailler et frabriquer dans la littérature et philosophie n'est souvent pas très claire, même si - ethymologiquement - il y a deux racines assez destinct
- John Locke distingue entre les mains qui fabriquent et le corps qui travaille. Chez les ancien Grecs il y avait en analogie avec ca la difference entre les 'artisans' et les 'esclaves' (qui étaient responsable pour tous qui est considéré comme nécessaire pour la vie pure)
- Ce travail-là (le travail des esclaves) a été fortement méprisé dans l'Antiquité car les activités qui 'seulement gèrent les besoins nécessaire' ne laissent pas des traces pour une durée plus longue, pas de monuments, rien d'importance.
- uniquement les tâches politiques étaient considéré comme une activité 'humaine' - tous les autres traveaux indiquaient le non-humain et l'ANIMAL LABORANS.
L'époque moderne impliquait un renversement totale: la glorification du travail
- l'ANIMAL LABORANS avec son pouvoir de produire (donc mot clé: productivité) prend la place de l'ANIMAL RATIONALE.
- on commence a diviser le travail comme: productiv et non-productiv; appris ou pas appris; travail main ou travail tête.
- Especiallement la distinction (productiv/ non-productiv) devient la base de la pensée de Karl Marx aussi que de Adam Smith.
- Marx et Smith parlent, conformément avec l'opinion publique de leur temps, de l'aspect parasitaire du travail non-productive. (exemple: Adam Smith sur ses domistiques qui, selon lui, ne produisent rien, travaillent et consomment seulement.. en oubliant que c'est eux qui permettent à lui d'être libéré des toutes 'taches nécessaires' – en fait c'est ca qui permet lui sa productivité.
- Marx: la productivité n'est pas le resultat, c'est la force du corps humain, qui est même capable de produire un surplus. C'est parce que le travail ne s'épuise pas dans la production des "produits alimentaires" (allemand: Lebens-mittel: moyens de vivre), il peut reproduire les Lebens-mittel pour plusieurs personnes. (mots-clés: esclavage; capitalisme)
- l'exercise d'une activité autrefois était nécessaire pour apprendre à faire qc
- la conséquence de la division du travail: les activités sont décomposer dans des très petit composants. Un minimum de savoir suffisait pour les effactuer.
--> la fin du travail appris
Marguerite Duras, Ecrire
Albert Cohen, Belle du seigneur
Ici c'est le genre diplomatique, tu comprends, par exemple au point de vue horaire. L'après-midi, nous commençons en général à trois heures et même plus tard, mais s'il le faut nous restons facilement jusqu'à des sept huit heures du soir, genre Quai d'Orsay, Foreign Office. Ici, c'est une tout autre atmosphère qu'au Bureau international du Travail, où les types sont obligés de bosser, enfin, je dis obligés, ils adorent ça, c'est un tout autre milieu, tu comprends, des syndiqués, des gens de gauche. Ici, c'est la vie diplomatique, la vie agréable. Tu vas voir je vais te faire le compte des jours où je ne travaille pas. (Déjà ravi, il se munit d'un porte-mine et d'un bloc-notes, passa sa langue sur ses lèvres.) D'abord, chaque mois, le jour d'absence dont tout fonctionnaire peut bénéficier sans certificat médical, article trente et un du statut du personnel. Tu penses bien que j'en profite. (Il nota.) Ci, douze jours de repos supplémentaire par an!
(Une explication est nécessaire. Ledit article trente et un visait en fait certaine indisposition féminine, mais les pudiques rédacteurs du statut du personnel n'avaient pas osé le spécifier. En conséquence, les fonctionnaires mâles avaient aussi le droit d'être indisposés un jour par mois, sans avoir à fournir de justification médicale.)
-Ci, répéta Adrien Deume, douze jours de repos supplémentaires par an. Tu es d'accord? (Avec son joli porte-mine en or il écrivit soigneusement, tout souriant d'aise et de confort, le chiffre douze.) Puis, deux fois par an, je me débrouille pour partir en congé spécial de maladie moyennant certificat médical. Surmenage, quoi. A propos, elle n'était pas mal. hein, la formule du dernier certificat. Dépression réactionnelle, c'était bien trouvé, non? Deux congés maladie de quinze jours chacun seulement pour ne pas trop tirer sur la corde. Ci, trente jours de repos supplémentaires!
(plus deux pages à écrire...)
Ci, deux cent seize jours de repos par an!
pp.75-76-77
Inemuri
Japon
article du New York Times 16-12-2016
The word for it is “inemuri.” It is often translated as “sleeping on duty,” but Dr. Brigitte Steger, a senior lecturer in Japanese studies at Downing College, Cambridge, who has written a book on the topic, says it would be more accurate to render it as “sleeping while present.”
"Sleeping in social situations can even enhance your reputation. Dr. Steger recalled a group dinner at a restaurant where the male guest of a female colleague fell asleep at the table. The other guests complimented his “gentlemanly behavior” — that he chose to stay present and sleep, rather than excuse himself.
One reason public sleeping may be so common in Japan is because people get so little sleep at home. A 2015 government study found that 39.5 percent of Japanese adults slept less than six hours a night.
An unwritten rule of inemuri is to sleep compactly, without “violating spatial norms,” Professor Bestor said. “If you stretched out under the table in the office conference room, or took up several spaces on the train, or laid out on a park bench,” he said, that would draw reproach for being socially disruptive."
Jean-Yves Jouannais, Artistes sans oeuvres, I would prefer not to
communauté Shandy
Jean-Philippe Toussain
-> rapport au temps
à l'inactivité
et à l'action infime
NOTES
Chez soi, Mona Cholet